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Vieux 07/09/2014, 12h07   #1 (permalink)
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Par défaut docu ELEVAGE INTENSIF : ATTENTION, DANGER ! (mardi soir, France 5)

MARDI 9 SEPTEMBRE 2014 à 20.35 sur France 5

documentaire ELEVAGE INTENSIF : ATTENTION, DANGER !

résumé:

Produire toujours plus, produire toujours moins cher : nos amies les bêtes ne sont pas épargnées par cette course au rendement et au profit.



Croissance rapide, rendement optimal… L’élevage intensif satisfait aux diktats d’un agrobusiness insatiable. Mais en France comme aux Etats-Unis, le modèle commence à être remis en cause par les consommateurs.

Aujourd’hui, presque tous les animaux que nous consommons vivent entassés dans des bâtiments clos sans jamais voir la lumière naturelle. Habitués des prairies et jusqu’ici épargnés, les bovins n’échappent plus à la tendance. Partout dans le monde, de gigantesques fermes-usines produisent désormais du lait et de la viande à prix cassés, avec des vaches perpétuellement enfermées qui ne voient jamais l’herbe d’un pâturage. Aux Etats-Unis, ce modèle de densification de l’élevage a progressivement gagné du terrain… jusqu’à devenir la norme. Au cœur de la Californie, dans la Central Valley, certaines fermes concentrent plus de 30 000 têtes. Ce sont les Feed Lots, monstrueux parcs d’engraissement pour bovins remplis de bêtes destinées à garnir les hamburgers. Au rayon laitier, la région est aussi le premier producteur du pays avec pas moins de 19 millions de tonnes de litres par an ! Des chiffres pas si étonnants lorsqu’on sait que pour optimiser la productivité et satisfaire l’industrie agroalimentaire, les éleveurs ne laissent rien au hasard et ont notamment recours à la sélection génétique.




Les revers de l’agrobusiness


Préserver le lien entre l'homme et l'animal : une utopie ?


Cette course à la rentabilité n’est pas sans conséquences : maltraitance animale, plus faible espérance de vie et moindre résistance des bêtes aux maladies, plus faible fécondité des femelles… Les animaux ne pèsent pas lourd face aux enjeux de la filière. Et les risques environnementaux et de santé publique ne font pas davantage le poids. Dans une région où l’agriculture est le premier employeur, peu osent braver l’hégémonie de l’élevage intensif. Pourtant, tous les seuils d’alerte de pollution ont été dépassés. Dans la Central Valley, les quelque 1 600 vastes fermes laitières produisent chaque année plus de 30 millions de tonnes de déjections qui s’écoulent abondamment dans les nappes et provoquent d’importants rejets gazeux dans l’atmosphère. Un cocktail explosif qui n’est pourtant soumis à aucune réglementation…




La résistance s’organise

En France, comme dans toute l’Europe, la filière est à la croisée des chemins. Si les éleveurs ne sont pas tous prêts à abandonner le pâturage, nombreux sont ceux qui misent sur l’intensif pour rester concurrentiels. La première ferme de mille vaches laitières doit prochainement s’ouvrir dans la Somme. Une exploitation présentée comme une solution d’avenir dans un secteur en crise mais qui soulève aussi les critiques de tous ceux qui luttent contre l’industrialisation de l’élevage. Dans l’Hexagone comme outre-Atlantique, la résistance s’organise. Elle s’élève contre les retombées sociales et environnementales du modèle, contre les conditions d’élevage désastreuses de l’animal, contre la standardisation et la paupérisation des goûts… Certains consommateurs commencent eux-mêmes à tourner le dos aux produits fabriqués dans le cadre de l’élevage intensif. Est-il trop tard pour faire marche arrière ?


Elevage intensif : attention, danger ! | France 5 & vous
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